Les parapluies de Brest s’intéressent à Photomaton

Il est des clichés tenaces, qui, comme des images d’Epinal, collent à la Bretagne : la pluviométrie

Le Finistère en tête de peloton (record national de jours de pluie : 200… dans la montagne… et de 160 sur la côte sud, comme à Dunkerque, Paris, Lyon ou Tarbes). Puis tout le reste de la région… Mais visiblement on est talonné de près par d’autres villes telles que Paris (surtout autour de Montparnasse, de la gare de Lyon ou du Nord), Lille, Valenciennes, Mulhouse et plus au sud à Lyon (mais plutôt dans la gare Lyon-Perrache).

C’est en tout cas ce qu’a pensé la société Photomaton à l’origine de ce choix… puisqu’elle a décidé d’installer des distributeurs de parapluie dans toutes les gares de ces villes… Distributeurs de pépins à 4 euros accolés à la cabine des photographies d’identité ! Bien pratiques quand on doit attendre de se faire tirer le portrait sous la pluie !

Brest fait partie des heureuses élues et vend des parapluies qui viennent d’Asie… Ce qui n’est guère étonnant puisque l’histoire du parapluie nous emmène loin, bien loin de Brest…

Car l’ombrelle contre le soleil est bien vieille… On en trouve des représentations en Mésopotamie (Irak) datant du IVè millénaire avt JC en feuilles de palmier, en plumes ou en papyrus. Ou en Perse (Iran) quelques siècles avant JC. L’Egypte, la Grèce ancienne ou l’époque romaine utilisaient déjà des ombrelles contre le soleil. Les Chinois les fabriquaient en bambou ou en santal et les Indiens en soie. Même les Aztèques l’utilisaient… Bref, c’est une invention presque aussi vieille que le monde qui a ensuite été adaptée à notre climat pluvieux.

Il semble que l’idée ait été adoptée en France et en Angleterre vers le milieu du XVIIè siècle, idée vraisemblablement copiée sur les prototypes utilisées par des Chinois en visite. Vers 1730, un Parisien améliore l’ombrelle chinoise (le papier est ciré pour être imperméable) en y ajoutant de la toile cirée. On est encore loin du parapluie pliable… Les spécimens pèsent presque 5 kilos (leur structure est en bois ou en os de baleine… d’où les baleines du parapluie !). Et c’est un Anglais, Samuel Fox, en 1852, qui en utilisant du métal allégera la précieuse ombrelle.

En Asie, il existe des artisans réparateurs des parapluies retournés par les vents de la mousson…

Et enfin, si vous voulez tout savoir sur le parapluie, rendez vous à Gignese en Italie où se trouve l’unique musée du parapluie … au monde.

PS : Merci Taka… mon indic
PS 2 : Si un Brestois peut m’envoyer un photo …

Partager :

6 réflexions au sujet de “Les parapluies de Brest s’intéressent à Photomaton”

  1. ha ,ha je vois que tu t’es intéréssée à la question .Allez,je te donne le fer pour me battre,la semaine denriere on est allé dans les tranchées de Verdun,donc il afit trés froid à cause du sol et de al foret et il y avait des bretons ;..frigirifiés .Donc pourquoi pas le photomaton à polaires en Lorraine ?

    Répondre
  2. L’année dernière j’ai visité le jardin botanique de Brest et j’ai été surpris de voir autant de Gunéras.

    Pour ceux qui ne connaissent pas cette plante est une sorte de rhubarbe géante, les feuilles peuvent faire 1 à 2 mètres de large.

    A certains endroits si on est surpris par la pluie on peut s’abriter dessous.

    Pour revenir à la pluviométrie, les gunéras on des besoins en eau énormes, en général elle prolifèrent sur le bord d’un lac, d’une rivière etc..

    Dans ce parc elles épousent les pentes qui doivent souvent recevoir la pluie, c’est un spectacle assez exotique.

    Répondre
  3. Je confirme Taka que lorsque j’étais sur Verdun fin janvier, j’avais aussi les pieds très froid, et pas sur que ce soit une polaire qui me les aurait chauffés.
    Et puis en Bretagne il fait toujours beau… entre deux averses. Mon pays d’origine Brest. Cela fait une éternité que je n’y suis pas retourné (1996 de mémoire). Il va falloir que j’y retourne, mais pas pour trouver le photomaton.

    Répondre
  4. Bonjour,
    Quand j’habitais Brest, je fréquentais, comme beaucoup, les boutiques Dialogues (musique, enfant,librairie) et à l’entrée, ils proposaient des parapluies GRATUITS. Le principe était très simple : comme il ne pleut pas toujours sur Brest (si ! si !) et bien nous pouvions être surpris par une averse en sortant de la boutique ; et là hop on prend un parapluie et on le ramène à l’occasion. C’est un prêt sympa et en plus on leur fait de la pub (mais c’est de bonne guerre). Dites les brestois : est-ce toujours d’actualité ?

    Répondre

Laisser un commentaire