Océanopolis… l’aquarium de Brest et son exposition sur les grands fonds

La Bretagne, c’est le bout du monde… Et on y trouve des choses qui n’existent nulle part ailleurs… Si, si… c’est dans le Finistère, (penn ar bed en breton veut bien dire la fin de la terre, le Finistère) que l’aquarium d’Océanopolis de Brest présente, en première mondiale, des créatures des grands fonds, des fonds du fond du monde… (Les Japonais avaient déjà montré des espèces qui vivent à 1000 mètres dans les profondeurs de l’océan mais les Brestois font mieux… 1700 mètres).

Océanopolis propose un Voyage abyssal et 3 regards sur l’extrême, 3 expositions sur les fosses des océans : Abysses ou la découverte en images des grands fonds, Abyssbox ou la vie sous pression et une rencontre photographique avec le cœlacanthe.

La première Abysses nous fait découvrir les grands fonds… un univers que l’on croyait encore désert il y a peu (alors que la vie y est très dense et que l‘on connait bien peu de choses sur cette immensité marine). L’expo nous montre un monde au-dessous de 1000 mètres… un monde sombre où il fait froid, il y a une très forte pression et … rien ou presque à manger… Les créatures, vivant dans le coin, attendent les aliments… qui viennent (ou pas) de la surface… Les animaux se sont adaptés à ces conditions de vie … paradisiaques (!) et 80% des espèces marines ( !)… y vivraient !

Après les images abyssales, Abyssbox, la vie sous pression présente l’aquarium où vivent deux spécimens habitant ces zones … hostiles… Quelques crabes et crevettes qui ont été pêchés dans les Acores au pied d’un volcan sous-marin qui ne crache que des bonnes choses : sulfure, métaux lourds et éléments radioactifs ! Et dans cet environnement fort sympathique, la vie foisonne autour, à une température de 350 degrés. Le Pourquoi pas (un bateau scientifique) est allé les pêcher et, ceux qui ont survécu, au voyage et à l’adaptation à la vie en caisson pressurisé, vous sont présentés à travers un hublot qui supporte une poussée de 127 tonnes… Pour continuer dans le spectaculaire, la pression dans l’Abyssbox est telle que les 16 litres d’eau qu’il contient pèsent 600 kilo… (ne me demandez pas comment ca marche… c’est pas dans mes cordes !).

Il y enfin la rencontre avec le cœlacanthe, un animal qu’on croyait disparu depuis 63 millions d’années… et qui a été pêché en 1938 en Afrique du Sud. Le photographe Laurent Ballesta est allé lui faire une petite visite… à 100 mêtres de profondeur (95 heures de plongée pour un rendez-vous de 81 minutes)… un poisson de deux mètres et de 100 kilo .. Ironie de l’histoire, ce survivant de la préhistoire est aujourd’ hui, avec la surpêche, en voie de disparition !

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3 réflexions au sujet de “Océanopolis… l’aquarium de Brest et son exposition sur les grands fonds”

  1. J’ai vu un reportage aux infos sur cette expo particulière qui doit être très interessante….il faudrait que je reprogramme une visite à Océanopolis, que j’ai vu il y quelques années…un bon souvenir.
    bonne journée

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  2. C’est sympa comme sortie avec les enfants, surtout l’aquarium ou il peuvent toucher les poissons.

    Moi ce que je préfère c’est les méduses, mais les poissons de grands fonds cela doit être pas mal non plus…

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  3. Cet article me donne vraiment envie d’aller découvrir cette expo lors de notre prochain séjour en Bretagne (pas avant novembre…), mais de toute façon, avec notre Véga, cela n’est guère envisageable !
    Penn ar bed !… ce nom me fait toujours rêver !!! Merci Hélène de raviver ainsi de si bons souvenirs !

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