La pie noir, la vache bretonne sentinelle de l’association slowfood…

Dans la série Bretagne biodiversité du site des Champs Libres, le mois de janvier fait la part belle à la pie noir… Sans e s’il vous plait car il ne s’agit pas de l’oiseau noir et blanc, ce volatile est attiré par tout ce qui brille, non, non, mais d’une race rustique de vaches bretonnes !

Pie noir parce que sa robe blanche est tachetée de noir. Cette petite vache a peuplé les campagnes armoricaines et les fermes bretonnes depuis l’Antiquité dit on. Petite parce qu’elle fait 1,20 mètres au garrot, taille qui fait d’elle la plus petite race bovine française. Une vache adaptée aux landes bretonnes et au sol pauvre armoricain ! Qui avait de beaux atours : bonne laitière, longue espérance de vie, capacité à vêler seule et viande délicieuse. … Et pourtant, cette vache (en 1885, on en comptait 500 000 têtes en Bretagne) est délaissée dans les années 60 pour la race normande ou la Hollandaise la Prim’Holstein… En effet, cette dernière avec ses 6500 litres de lait par an détrône la laitière bretonne qui n’en produisait que la moitié (3500 !). Et en 1976, c’est l’hécatombe, il ne reste plus que 300 spécimens !

Heureusement les éleveurs s’affolent et mettent en place un plan de sauvegarde en tentant de lutter contre la consanguinité tout en assurant une forte diversité génétique, alors que la population survivante est peu nombreuse.
La survie de la Bretonne Pie Noir (BPN) est aujourd’hui assurée, leur nombre augmente. Ce sont même les éleveurs de Prim’Holstein, qui regardent avec envie la réussite du plan de sauvetage de la race bretonne, étant à leur tour confrontés à un problème d’infertilité de leurs vaches.

La pie noir monte en grade… Une marque déposée le gwell propose un produit à base de gros lait fermentée… de bretonne pie noir.
Le Gwell oscille entre le lait ribot et le yaourt. On le mange nature, salé sur une galette ou sucré avec de la confiture.

Depuis 2010, la race BPN a été sélectionnée et fait partie des « sentinelles » de l’association internationale slow food (qui valorise le goût et les produits régionaux). Des restaurateurs mettent sur leur menu des produits de la Bretonne …

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4 réflexions au sujet de “La pie noir, la vache bretonne sentinelle de l’association slowfood…”

  1. Le plus étonnant dans cet article, outre le fait que ce soit une bonne nouvelle pour cette race de vache, c’est que ce soit écrit "la pie Noir" et non pas "la pie Noire".
    Et le pire c’est que personne n’est d’accord sur le net. On trouve les deux orthographe.

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  2. c’ets vrai qu’il y a beaucoup de races de vaches en voie de disparition ,car elles ne produisaient pas beaucoup .Certaine sraces ont été suavées ,on en voit par ci ,par là mais c’ets plus anecdotqiue qu’autre chose .Ici,la Vosgienne était dan sle même cas ,elle esta sauvée aussi .
    J epasse sur ton dessert proposé,lait ,galettes olà tout pour que je me sauve en courant .BOn week end

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  3. Pendant un séjour en Bretagne j’ai assisté de ma fenêtre a un étrange spectacle. Des Vaches noires et blanches s’étaient échappées dans le champ d’à coté ou il y avait de grosses meules de foin rondes.
    Il y en a une qui a commencé à donner des coups de cornes dans la meule, ce qui transformait ce champ en terrain de foot avec la meule qui partait à droite et à gauche faisant bouger le reste du troupeau.
    Je vous rassure, l’agriculteur est arrivé pour remettre de l’ordre dans tout cela.
    Je ne sais pas si c’était des "pie noir".

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