Jus ou confiture de baies d’arbousier

L’arbousier produit des petites baies jaunes et rouges. Elles naissent de fleurs blanches qui deviennent des petits fruits jaunes, qui ne sont mûrs qu’une fois rouges. Autre particularité de l’arbousier, sur le même arbre, il y a en même temps, les fleurs, les baies jaunes qui mettent un an à mûrir et les fruits à consommer.

Les baies d’arbousier sont très riches en vitamine C. Elles se mangent crus mais en général on n’en mange qu’une (comme disait dèjà Pline l’ancien). En effet, la baie est couverte de petites graines qui lui servent de peau et qui lui donnent une texture granuleuse en bouche. On ne peut pas éplucher la baie puisque ces minuscules grains ne sont pas soudés les uns aux autres. On peut malgré tout essayer d’enlever les petits grains qui lui servent d’enveloppe mais comme ils ne sont pas jointifs, il est difficile de les ôter tous. L’autre manière de les consommer est d’en faire un jus ou une confiture.
Mais comme toutes les confitures d’hiver et de baies sauvages (pissenlit, sureau, cynorhodon…),, c’est une confiture qui se mérite.

Il faut d’abord les ramasser et comme ce sont des petites baies, il faut trouver plusieurs arbustes (il est assez commun dans les haies urbaines) pour en obtenir une quantité suffisante pour s’essayer à la confiture.

Une fois la récolte achevée et comme les baies n’ont pas de noyaux, il suffit de mettre les baies dans une casserole avec un peu d’eau et d’attendre que les fruits deviennent une purée. L’idéal ensuite est de passer la purée dans un tamis, d’ajouter le sucre et de refaire cuire à feu très doux. Quand elle devient moins aqueuse, elle est prête. C’est une confiture dense (comme celle des cynorhodons), qui vous nourrira l’hiver quand le manque de vitamines est criant ! Si vous n’avez pas trouvé suffisamment de fruits, vous pouvez décider d’en faire un nectar du dimanche en ajoutant la quantité de sucre qui vous convient ou de la rendre plus commune en mélangeant les baies à de la pomme.