Le cochon, une histoire bretonne à l’écomusée de Rennes

C’est un animal qu’on associe souvent à la Bretagne… avec le poulet. Non pas parce qu’on lui ressemble (au cochon), mais il est vrai qu’on en élève tellement en Bretagne que la région en a été transformée. Si le porc a longtemps été une richesse dans les fermes, un animal que l’on pouvait abattre et dont on ne perdait rien (tout est bon dans le cochon, on le sait bien), la transformation de la région bretonne en championne de l’agroalimentaire a modifié quelque peu notre approche de la bête. Ce n’est plus en individus qu’on les compte désormais mais en bâtiments industriels. S’il y a encore quelques décennies, la mise à mort du cochon était le prétexte à fêtes et bombances, on ne se réjouit plus guère aujourd’hui quand des tonnes de lisier sont répandues dans les champs et qu’elles se transforment en algues vertes sur nos plages.
C’est dans les années 1970, que la Bretagne adopte ce nouveau modèle agricole, intensif
. On multiple la production de porcs par deux. Et l’intensification et la concentration de l’élevage ne va cesser d’augmenter. Et même si les scandales liés à la qualité de la viande se répètent ou si la concurrence étrangère fait rage, la filière porcine bretonne produit encore 56 % des porcs français. Ploufragan, commune des Côtes d’Armor, abrite un centre mondialement connu pour ces recherches sur le porc. C’est lui qui, par générosité, a ajouté des mamelles aux truies pour … qu’elles puissent en élever encore plus, des porcelets !

Affiche de l'exposition de l'écomusée de Rennes

L’exposition rappelle que le cochon a longtemps été un ami de la ferme. Ce sont des objets, des vidéos et des photos qui rappelleront à ceux qui ont la mémoire courte que le cochon a été domestiqué il y a près de 100 siècles. Qu’il a toujours vécu près de l’homme. Qu’on a appris à faire toutes sortes de réjouissance avec sa viande et qu’on a multiplié les légendes et les histoires le concernant. Si vous voulez vous faire une idée, un avis sur l’évolution du cochon et sa conquête de la région, rendez-vous à l’exposition «Le cochon, une histoire bretonne» jusqu’au 30 août 2015. Gratuit pour les moins de 8 ans… et laissez un commentaire sur ce que vous en aurez pensé !

Ex sorties pour enfants

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6 réflexions au sujet de “Le cochon, une histoire bretonne à l’écomusée de Rennes”

  1. Bonjour LN, voilà un animal qu’on exploite à fond et dont ne parle pas beaucoup. Tu as raison de faire ce petit rappel sur le porc ! J’ignorais que l’on avait rajouté des mamelles aux truies afin qu’elles nourrissent davantage de petits. Quel traficotage génétique honteux et lamentable ! Bonne fin de semaine à toi et ta petite famille, bisous, Shuki

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  2. OUi, le coup des mamelles… Souvent les truies mettent bas à plus de porcelets qu’elles n’ont de mamelles… et ils se battent pour teter…. Le problème a donc été réglé…. par ces ajouts …. Quand je vous dis que rien ne se perd dans le cochon !

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  3. J’ai vu une émission sur des personnes qui essayaient de faire tout à l’ancienne avec un cochon vivant qu’il devait servir de nourriture pour toute l’hiver. On voit que c’est un sacré travail de tout transformer pour justement ne rien jeter et conserver chaque partie.

    C’est un savoir faire qui était pratiqué dans de nombreuses familles, mais qui est à présent invisible pour nous et nos enfants. Je suis certain que si on devait le faire nous même on perdrait au moins la moitié de ce qui peut être consommé (en admettant que l’on arrive à tuer le cochon…).

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  4. On est loin du temps où on élevait le cochon dans la soue ! Faut déjà avoir la place pour l’élever…, pour les nourrir… les tuer… et les préparer… Un vrai savoir faire… que j’ignore completement… j’espere qu’il y a un blog qui s’y mettre, à l’élevage du cochon…. mes articles sur les poules sont souvent consultés, il faut faire la même chose pour le porc. Bonne jounrée

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  5. TU remarqueras que sur mon blog,il y a trés peu de recettes à base de cochon .Mis à part en charcuterie,je trouve cette viande difficle à avaler ,voir impossible .Mais ceci dit c’était la base de l’alimentation avant d’ou dans le cochon tout est bon ,rien ne se perds .

    Sinon,poulailler installé dans le jardin,on attends les poulettes

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