Il est des redécouvertes qui sont parfois liées à des histoires de blog…. Comme celui d’un Dinardais où j’aime aller me balader…. un certain Kougibo, qui m’a fait revoir…. le cinéma de Rohmer !
Conte d’hiver est un des films du cycle des Contes des quatre saisons (qui en comprend…. quatre !)
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Sorti en 1992, Eric Rohmer
y raconte une histoire d’amour…. Qui commence en Bretagne
(Conte d’hiver fait partie de ma galerie de ces quelques 300 films qui ont été tournés dans l’Ouest et dont on parle dans l’expo La Bretagne fait son cinéma aux Champs Libres
). Les premières images se déroulent sur les plages d’une belle île bretonne… un couple en tenue d’Eve s’ébat … On devine vite que c’est un amour de vacances
quand Félicie (Charlotte Véry), sur le quai de la gare, donne son adresse à son amoureux Charles (Frédéric van den Driessche), qui lui reste en Bretagne .…
Félicie, quelques années plus tard, vit dans la banlieue parisienne avec sa fille.. et seule. Ou plutôt accompagnée d’autres hommes Loic (Hervé Furic
un intellectuel philosophe avec qui elle vit) et un coiffeur, Maxence, qui est aussi son patron (Michel Voletti) avec qui elle décide de refaire sa vie à Nevers)…
On comprend rapidement que le père de sa fille Elise (Ava Loraschi), n’est autre que Charles, cet amour de vacances disparu, Et pendant tout le film, le fantôme de Charles, cet homme qu’elle n’arrive pas à oublier, hante ses actes. Et ses histoires d’amour.
Le titre Conte d’hiver fait référence à William Shakespeare et sa pièce The Winter’s tale (Conte d’hiver
) dont on voit une représentation de la pièce dans le film (a femme du roi, que l’on croyait morte, revient sous la forme d’une statue et parle à son mari qui l’avait répudiée… l’histoire de Shakespeare est beaucoup plus complexe mais c’est l’idée du retour du bien aimé qui anime le film de Rohmer…. et la pièce de théâtre
). Et comme d’habitude, cela donne lieu à des réflexions philosophiques sur la vie…
Bref, Kougibo, c’est du Rohmer…
Ah, Rohmer, l’un des rares cinéastes dont j’aime tous les films, que je revois toujours avec le même plaisir ! Conte d’hiver avait quelque chose de… pascalien, un pari sur l’amour, où on n’a rien à perdre mais tout à gagner (je n’ai pas fait le lien avec la pièce de Shakespeare)… Mais je ne me souviens pas de l’île bretonne où ce film a été tourné, si je le revois, ma moitié me le dira, il a une connaissance parfaite des îles bretonnes (pour un jurassien, c’est pas mal, hein ?)…
Merci de parler de ce film. Je ne connais pas le cinéma de Rhomer, mais tu viens de me donner envie.
Je suis allée voir, dimanche dernier (quand il faisait si chaud que l’on était mieux dedans au frais que dehors) l’exposition "La Bretagne fait son cinéma" aux Champs Libres.
C’est vraiment une très belle exposition que je recommande vivement.