Ca y est, le grand jour est arrivé. L’abricocotte va enfin être habité… On est allé chercher nos poulettes la semaine dernière…
Nées début juillet, elles ont 16 semaines quand on se décide (notre généreux donateur n’y croyait plus) de les emmener loin de leur maman ! Les professionnels sur les marchés proposent de prendre les poules à un âge de 4 mois (On est dans les clous !)… On sent bien que nos poulettes sont encore jeunes, elles n’ont pas la taille d’adulte de leur maman (qui est une poule naine comme le papa d’ailleurs). Et elles ne pondent pas encore.
La hiérarchie n’est pas un mythe chez les poules. Chez nous, elles sont arrivées dans lieu non habité mais si vous avez déjà d’autres poules, attention à leur intégration parmi les autres. Veillez à ce qu’elles n’en transforment pas une en bouc émissaire… que les vieux habitants du poulailler ne les piquent sans relâche, ne les briment dans leur quête de nourriture, bref ne leur rendre la vie très difficile.
Nous avons choisi chez notre généreux donateur deux spécimens de race naine (dont j’ignore le nom pour l’instant…). Sauf que je pense qu’il y a un mâle et une femelle (ce n’était pas prévu dans mes projets, je voulais deux poules pondeuses). L’un a une vraie crête
et pas l’autre
(et mon généreux donateur n’a pas fait le test des plumes qu’on avait fait avec les poussins de l’école). Certes ils sont encore jeunes mais je doute qu’ils soient du même sexe ! Même si, comme ce ne sont pas des races pures, peut être qu’il y a eu du mélange génétique et que les deux sont des poulettes, mais d’un aspect différent ! Affaire à suivre… quand elles se mettront à pondre (ou pas) !
Pour le déménagement dans l’abricocotte et son enclos, il a d’abord fallu les attraper. Ca a été un peu sportif mais on a réussi ! Et à la question : comment transporter des poules, nous avons fait simple ! Dans une petite caisse en carton, dans le coffre de la voiture et direction notre poulailler mobile. On les entendait glousser dans la voiture, elles ont encore des gloussements plus proches du poussin que des gallinacées adultes !
Dans notre poulailler-enclos, on a ouvert le carton et attendu… Elles ont observé et rassurées, elles sont sorties.
Elles étaient ravies d’avoir de l’herbe à picorer, ont commencé à gratter le sol. Elles n’ont pas été voir leur bain de poussière qui est à l’abri de la pluie. Après un bon moment, elles ont visité leur chambre et leur pondoir, bref leur abricocotte. Quand le soleil a commencé à se coucher, elles ont bien compris que le perchoir était en haut du petit poulailler et elles s’y sont perchées en attendant le lendemain. Et elles ont bien respecté l’adage… se coucher comme les poules car dès la nuit tombée, elles étaient sur leur perchoir !!!!
C’est vrai que l’intégration ne se fait sans mal ! J’ai une fois que les poussins sont partis chez vous réintégré la poule et ses poussins dans mon poulailler… La poule dominante a voulu piquer les nouveaux venus qui pour certains se sont rebellés et lui ont tenu tête ! L’une des poules qui était le bouc émissaire de la mère des poussins a recommencé à vivre un calvaire avec le retour de la mère et des poussins. Et au bout d’une journée, les poussins avaient intégré la « hiérarchie de la mère » et piquaient à leur tour cette pauvre poule noire. J’ai finalement décidé de l’isoler ayant peur pour sa vie… Elle a maintenant un espace à elle où elle est à l’abri. Pour qu’elle ne soit pas toute seule, j’ai aussi mis la poule rousse qui piquait les poussins… Ces deux là s’entendent bien …. mais depuis leur déménagement dans l’autre poulailler… il y a juste un grillage entre les deux, elles ne pondent plus ! Ca fait maintenant 10 jours !
Elles sont jolies tes poules Hélène,
Tu va donc avoir des oeufs cet hiver et ce sera la fête en avril prochain.
Nous on a récupéré des poules de réforme… bio. les eleveurs bio les vendent sur les marchés un euro pièce. ou 5 euros la demie douzaine de poules (soit 6 pour ceux qui ne savent pas compter). Ce sont encore des pondeuses mais qui ne pondent plus assez pour des producteurs d’oeufs. Vous pouvez ainsi récuperer pour pas grand chose des spécimens qui ont été bien élévées (en bio) et qui peuvent tranquillement terminer leurs vies dans un petit elevage amateur… Une idée pour permettre de recycler des poules qui ne sont plus rentables et que les temps modernes ne veulent plus. et quand la poule ne pondra vraiment plus vous pourrez la faire au pot ! C’est bon aussi
Nous, on a aussi une poule martyre sur qui elles s’acharnent. Je ne sais pas pourquoi mais depuis toujours, même quand il y a de nouveaux arrivants, les coqs les poules n’arretent pas de la piquer. Au sang. elle est toute déplumée et souffre. C’est très dur pour elle…. j’essaye parfois de l’ isoler histoire qu’elle se requinque mais… je crois que sa vie sera juste un long calvaire !