J’ai déjà parlé des maladies chez les poules, Pas de maladies précises, je ne suis pas vétérinaire, mais de pratiques nées des observations de la vie de mon poulailler urbain.
J’ai déjà vu mes poules patraques, voire couchées et restées sans bouger. Le coq, comme le chef de basse-cour qu’il est, a un haut sens des responsabilités et essayait de nourrir ses poulettes mal en point. Moi, je leur glissais dans le bec une pipette d’alcool, traitement qui pouvait durer pendant plusieurs jours, tant que la poulette continuait à être malade. Et toutes mes poulettes ont survécu à mes remèdes et ont continué à vivre.
Mais quand c’est le coq qui ne va pas, c’est une autre histoire. On pourrait se dire que l’empathie est liée à l’instinct du chef de harem de volailles qui tient à ce que ses femmes survivent pour qu’il puisse les honorer comme il le fait plusieurs fois par jour. Mais non. L’empathie des gallinacées est aussi réciproque. Les poules sont de vraies garde-malades pour leur seul et unique coq. Elles l’appellent quand la nourriture peut lui convenir, le laissent manger en premier (c’est d’habitude lui qui laisse sa place et attend que sa basse-cour ait mangé) et si la ration est petite, elles lui laissent carrément la totalité du mets (reste de pain beurre par exemple). Bref, elles sont tout aussi bienveillantes à son égard que lui l’a été quand il était en forme. Les poules sont de véritables petites infirmières.
Mon coq souffre d’une patte, il boite. Il reste couché et se rapproche de la nourriture qu’il aime grasse du coup. Les pipettes d’alcool ne marchent pas aussi bien que pour sa collègue. Elle avait aussi eu un problème à une patte et ne s’était remise qu’au bout d’un bon mois. Je soigne mon coq depuis une semaine, il n’est pas encore guéri, faut être patient !