Je suis retournée voir l’expo virtuelle en ligne Une année de biodiversité en Bretagne et sa thématique mensuelle (12 mois, 12 lieux, 12 espèces). Le mois de novembre met l’accent sur le peuple migrateur, ces oiseaux qui, régulièrement font des milliers de kilomètres pour rejoindre un climat plus favorable (et donc trouver de la nourriture qui assurera la reproduction de leur espèce…). Chez nous, ils migrent vers le sud à l’automne et reviennent vers le nord au printemps. Et ce depuis des millénaires.
Les oiseaux migrateurs sont très différents et les raisons des migrations sont variables. Au sein d’une même espèce, tous les individus n’ont pas les mêmes comportements… Ceci dépendant du sexe ou de l’âge de l’oiseau. Certaines espèces migrent le jour, d’autres la nuit, certains oiseaux font des haltes, d’autres tout d’une traite… Et ce n’est pas la taille de l’oiseau qui donne des indications sur ces performances ! De même, le chemin de vol pris par les oiseaux n’est pas forcément le plus court… Le trajet correspond au chemin le mieux adapté à la durée du vol migratoire : par exemple, ceux qui choisissent de pouvoir se ravitailler privilégie la qualité des haltes (certains oiseaux volent quelques heures, se nourrissent, se reposent et repartent).
Le site fait escale dans la réserve naturelle des marais de Séné et les zones humides du golfe du Morbihan.
Là, des opérations de comptage régulières montrent une diminution du nombre des individus des espèces migratoires qui séjournent dans la zone (il peut y avoir jusqu’à 90 000 oiseaux sur la réserve). Les oiseaux qui fréquentent le lieu (spatules blanches, échasses, avocettes, bécasses, échasses, vanneaux, canards et oies…) profitent des 530 hectares de vasières, de prés-salés, des prairies humides de la réserve. C’est l’association Bretagne vivante qui gère le site, ainsi que Séné et l’Amicale de Chasse de Séné. Ce sont les comptages précis, opérés tous les mois par des bénévoles et des salariés, qui permettent d’estimer les oiseaux. Et leur nombre diminuerait. Ce pour diverses raisons. Guillaume Gélinaud donne ses explications :
disparition des zones humides et des herbiers à zostère (plante aquatique marine) qui servent de ressources alimentaires, intensification de l’agriculture dans les pays nordiques d’où migrent certains oiseaux où les périodes de fauche ou d’ensilage arrivent plus tôt dans la saison provoquant une mortalité plus importante des poussins.
Certaines espèces sont aujourd’hui menacées comme la spatule blanche, un échassier protégé par la Directive Européenne Oiseaux, qui séjourne dans le Golfe du Morbihan en hiver ou en migration. Cette réserve est un indicateur de la santé du peuple migrateur.
je crois aussi que les oiseaux migrateurs ,avec les changements de météo s’adaptent et ne suivent plus les mêmes chemins.Ici,maintenant les grues cendrées restent l’hiver ,j’ai vu cela à la télé.Par contre,ce qui est marrant,c’est que ou j’habite,depuis qu’on a construit là,tous les ans,les oiseaux migrateurs passent au dessus de la maison,sans arret et ne dévient jamais .
Bien contente de savoir que mes recettes sont testées chez toi et qu’elles te plaisent .D’ailleurs,quand je poste certaines,je me dis …je sais qui va tester ..
Je compare toujours ces lieux à des aéroports, c’est vrai que c’est important de les préserver même si pour nous les humains on associe les marais à des choses désagréables comme la boue les moustiques etc…
Un gros oiseau blanc au milieu d’un étang, c’est un signe…
C’est en voyant ce changement chez les oiseaux mais plus généralement tous les comportements changeant chez les animaux que l’on constate qu’il se passe des trucs sur terre.
J’avais trois canards (à compter ça va vite) qui s’arrêtait sur la marre du terrain. Avec le chien, ils ne viennent plus. 😉