Des maladies chez les poules ! Le retour de la grippe aviaire

Qui a des poules dans son jardin, sait qu’il faut les nourrit, les abreuver, les cajoler, les coucher et si besoin les soigner …

Et quand on se réfère aux nombreux ouvrages des éleveurs-amateurs de poules, on tombe rapidement malade en découvrant toutes les pathologies qui menacent un poulailler (si la grippe aviaire sévit tous les ans et est une vraie maladie dangereuse pour nous, les autres le sont beaucoup moins). Si, pour changer d’air vicié, on se balade sur le net, on découvre toute une panoplie d’épidémies contagieuses qui rendraient hypocondriaques bien des poulettes en bonne santé. Si, enfin, pour prévenir tous ces dangers incurables, on cherche des remèdes, on est tout aussi effaré par tous les traitements que l’on devrait donner (en cure préventive ou en guérison) aux gallinacées.

Mon petit poulailler n’a, pour l’instant, ni été touché par une maladie fulgurante, ni n’a consommé de remèdes pharmaceutiques (même au cas où). J’ai pourtant connu (ou entendu dire… j’appartiens à une grande lignée d’éleveuses de poules, mon arrière-grand-mère, déjà, les cachait dans ses jupons) des aventures rocambolesques dans les poulaillers de ville que je fréquente.

Les poules sont sensibles au climat, froid ou chaud ! Elles peuvent mourir de froid ou de déshydratation. Un de mes amis éleveurs n’avait pas vu qu’il n’avait pas rentré son coq, avec le reste de la basse-cour, un soir de pluie d’hiver. Le coq a passé la nuit dehors trempé et… il en est mort le surlendemain… Si l’humidité et le froid sont un danger, la chaleur n’est pas non plus bénigne. Il faut que vos volatiles aient de l’ombre et qu’elles puissent boire l’été plus d’un litre d’eau par jour. Et que l’hiver, si l’eau gèle, vous ajoutiez une lichette d’alcool à l’eau de l’abreuvoir pour qu’elles tiennent le coup dans le froid.

Merci à FM pour ses dessins

Les poules ont des parasites. La surpopulation du poulailler génère souvent la multiplication de la vermine, mais normalement les poulaillers urbains n’appartiennent pas à ce type d’élevage. Par contre, une poule qui couve trop longtemps ou qui n’a pas la possibilité de prendre régulièrement son bain de poussière attrapera des petites bêtes que vous verrez courir sur elle. Il faut alors bien nettoyer le poulailler, mettre de la cendre et du sable sec à proximité de votre gallinacée pour qu’elle se baigne et enfin peut être l’obliger à cesser de couver…

Les poules ont des vers… Une petite cure de vinaigre de cidre dilué dans leur abreuvoir avec des petits morceaux d’ail, (mes poules ne mangent pas l’ail avec les déchets de table). A renouveler plusieurs fois par an.

Les poules se déplument tous les ans. Comme les serpents, les poules muent pour renouveler leur stock de plumes… Elle commence par le haut du corps et cela dure quelques semaines. Parfois cela s’accompagne d’une baisse de ponte. Il y a des acides aminés précieux dans les plumes et parfois elle mange leur duvet (pour les ré-assimiler, je pense). Elles peuvent aussi avoir le haut du corps déplumé quand les assauts du coq sont plus fréquents que d’habitude !

Merci à FM pour ses dessins

Une poule qui se porte bien a la crête rouge, de belles plumes, caquette joyeusement, gratte la terre et fait sa curieuse. Si vous la nourrissez bien, si son lieu de vie est spacieux et régulièrement nettoyé, vous aurez une poule qui vivra sa dizaine d’années sans souci !