Le bibacier ou néflier du Japon est un arbre assez rare en Bretagne qui donne des fruits orangés, très juteux, légèrement acidulés. La chair ressemble à celle du melon. C’est un fruit fragile, qui se conserve assez mal et qu’il vaut mieux déguster sur l’arbre ou cueillis, dans la journée. Pour faire des petits, le bibacier a besoin d’un acolyte dans les parages. Il y a donc souvent, lors des récoltes de bibaciers, deux arbres à cueillir. Cette année, les bibaciers qui me régalent tous les ans sont plein de nèfles. Mais qui pourrissent dans l’arbre avec le taux d’humidité exceptionnel que nous avons en ce moment. J’ai voulu essayer de les faire cuire, version tarte aux bibaces ou bibasses.
J’ai donc tenté la tarte….sans beurre ni protéines de lait de vache (PLV à cause de nos allergies). Et contrairement à une précédente recette publiée sur mon blog, j’ai amélioré ma confection de pâte à tarte. Elle ne colle plus et ne se déchire pas, elle est beaucoup plus simple à travailler.
Pour la pâte
- 120 grammes de semoule fine d’épeautre pour un plat à tarte classique
- 2 cuillères à soupe de sucre
- 60 grammes d’eau
- 40 grammes d’huile
- une pincée de sel
Mélangez semoule et sel. Ajoutez les liquides. Vous obtenez une boule. Etalez sur un plan fariné et saupoudrez de sucre. Repliez et reformez une boule.
Pendant le temps de pose, épluchez vos fruits (ça laisse à la pâte le temps de bien se détendre).
La nèfle a une peau extérieure qu’il faut enlever et une petite peau fine à l’intérieur qui protège les noyaux. La peau de l’intérieur ne gêne pas s’il en reste. Le fruit s’oxyde vite, Etalez votre pâte sur une surface farinée. Déposez dans le moule à tarte. Versez les fruits pour qu’on ne voit plus le fond de tarte. Saupoudrez de sucre et en route pour 35 à 45 minutes de cuisson à température 6.
De la recette détournée et revisitée
Et bien j’aurais bien gouté à cette recette là.
Mais bon on peut pas tout planter dans son jardin, cette année je devrais déjà avoir des kiwis si la grêle ne m’a pas tout gâté…