J’ai goûté aux beignets de sauge chez ma voisine. En amuse gueule à l’apéro, c’est top !
La sauge, vous connaissez… c’est ce petit arbuste à feuilles odorantes qui aromatisent si bien nos légumes… Mais pas que…
La sauge a une réputation de plante médicinale… Elle servait à tout ou presque…si l’on en croit ce dicton…
Qui a de la sauge dans son jardin, n’a pas besoin d’un médecin.
En tout cas, elle était très utile mais, comme il en existe environ 900 espèces, je ne vais pas trop en dire de peur de vous lasser…
On l’utilisait comme plante aromatique, en décoction, contre les verrues, le rhume des foins (on fume les feuilles au XVIIIè siècle !), pour ses propriétés hallucinogènes (ça c’est pour l’autre côté de l’océan, dans le Nouveau Monde)…
Je m’arrête. Et je reviens à mes beignets.
Ma voisine a un très beau pied de sauge chez elle, exposé plein sud et est « obligée » de le tailler très régulièrement… Pour le bonheur de mes papilles…
Ingrédients
Une 20e de feuilles de sauge, bien larges et généreuses avec la queue
80 g de farine1 oeuf
1 cuillère à soupe de lait
7,5 cl de bière
1/2 cuillère à café de farine chimiqueDu gros sel.
Une heure de repos
Dans un saladier mélanger la farine, l’oeuf, la levure, le lait, la bière.
Laissez reposer une heure (si vous zappez cette étape, c’est bon aussi).
Faire chauffer l’huile. Elle est suffisamment chaude quand vous versez une goutte de pâte, elle remonte à la surface.
Plongez votre feuille dans la pâte et passez la feuille entre les dents d’une fourchette pour en ôter le surplus.
Plongez dans l’huile. Quand la tige jaunit, sortez et égouttez sur un sopalin. Saupoudrez de gros sel.
Dégustez chaud.
Lisez cet article en anglais :
French recipe of vegetarian sage leaves fritters
Dans le même genre, il y a les beignets aux fleurs d’acacia…. Faciles et très bons… La seule difficulté de la recette, trouver l’acacia ! LOL
J’ai lu dans une revue que la feuille de sauge pouvait être appliquée sur un bouton d’herpès. Alors on peut aussi la manger… crue c’est très fort, elle est comestible mais a un potentiel certain ! En beignet, j’imagine qu’il faut de beaux specimens !