Le mont Saint Michel est une ville de 184 habitants, groupé en amphithéâtre à la base et sur les pentes d’une montagne granitique de forme ronde et de 900 m de circuit, haute de 50m, qui s’élève dans la baie formée par la réunion des côtes de la Normandie et de la Bretagne, au milieu d’une vaste plaine de sables mouvants.
Des rochers escarpés se dressent au nord et à l’ouest, à l’est et au sud s’étagent des maisons qu’entoure une ceinture de remparts percée d’une seule ouverture. Le sommet est occupé par l’église et l’abbaye.
La ville avant la suppression de la maison centrale de détention, comptait 1086 hab, est presque déserte aujourd’hui. L’enceinte militaire qui la défend et qui plonge dans la grève ou dans la mer date en grande partie du XVè siècle.
C’est une épaisse muraille couronnée de mâchicoulis et protégée par des tours… du sud au nord… TOUR DU ROI, tour de l’escadre, tour de la liberté, tour basse, tour de la Reine, tour Boucle, le bastion de l’Est, la tour Morilland, la plus élevée à l’angle nord est de l’abbaye et contre laquelle se ruèrent en vain (XVè) 20 000 Anglais, enfin la tour Claudine qui communique avec la Merveille, vaste muraille de plus de 75 m., sur 33 m. de hauteur, flanquée de 20 contreforts, percées de baies variées et construite au commencement par l’abbé Jourdain. A son angle oriental se dresse la tourelle la plus élégante de l’abbaye celle des Corbins ou du Réfectoire, assez semblable à une lanterne des morts.
Si l’on continue de faire le tour des fortifications, on trouve à la base d’un tourillon, une fontaine dite de Saint Aubert, qui d’après la tradition, jaillit sous le baton de l’évêque de ce nom….
Au tournant de la montagne, s’élève sur un bloc isolé la chapelle saint Aubert sans valeur architecturale mais d’un aspect pittoresque.
« La façade du Mont est d’une beauté sauvage et désolée, dit le Hericher. De ce côté, la végétation s’arrête, la roche est nue, tourmenté, croulante. Le travail de l’homme a pris le même caractère d’austérité : un mur sombre et nu, la partie la plus ancienne de ces constructions porte la plateforme et revêt la partie souterraine, peut-être la plus originale du Mont Saint Michel. »
C’est derrière ce mur qu’étaient les oubliettes : une tourelle ronde, qui flanque l’angle droit en était, dit-on, l’orifice…. Au-dessous des souterrains qui portent l’extrémité de la nef, des restes de l’hôtellerie (1164) et de l’infirmerie (1186) au bord de la grève, s’élève la tour Gabriel (XVIès) la plus grosse… offrant des canonnières et un énorme pilier autour duquel s’enroule un escalier.
La tour du moulin qui portait un moulin à vent forme l’angle sud-ouest de l’enceinte. Sur le flanc sud, on trouve la tour des Fanils (XIV) dominée par les fanils ou magasins à fourrage aujourd’hui ruinés…. Vient … plus haut sur le rocher la tour dite de l’échauguette qui soutient un angle des terrasses du grand jardin, on arrive à un baston du XVè la Barbacane qui défendait l’entrée de la ville, à gauche de la TOUR DU ROI…
Grâce à cet extrait du guide Joanne de 1884, on a fait le tour des remparts du Mont… Et tout bientôt, on attaque l’intérieur des remparts…. il y a quelques dizaines d’années…
ca c’est un coin que j’ai visité il y a une quinzaine d’années, et sous le soleil, de bon matin .C’est hyper agréable,et j’ai beaucoup aimé
Merci Taka de ta visite… et contente de te revoir parmi nous ! C’est clair que le Mont Saint Michel, c’est révé quand on peut le visiter sans presque personne. Les touristes trop nombreux, au vu de la largeur de la rue, c’est horrible. On a l’impression de faire la queue pour aller acheter un billet de train ou des timbres à la Poste…. Non vraiment hors saison, c’est vraiment le meilleur moment
sympa on y est alles ya 3 ans
a bientot steph