Participez à une expérience scientifique en repérant les plantes sauvages… dans votre rue !

Je ne connais pas le pourcentage d’habitants des villes et d’habitants des champs qui lisent mon blog… Ce que je sais, par contre, c’est que, depuis peu, les urbains sont plus nombreux que les ruraux sur la planète… J’imagine donc (mais tout ceci n’a aucun fondement scientifique) que j’ai plus de lectrices et de lecteurs vivant en ville… mais qui rêvent de campagne …

C’est pour ça que je vous propose un petit voyage au pays des sauvages … de votre rue… Le muséum national d’histoire naturelle, qui œuvre depuis plus de trois siècles, a besoin d’études de terrain (c’est vous qui la faites !) pour réaliser des études de laboratoire (c’est eux ! )… Il lance cet observatoire Sauvages de ma rue pour étudier la flore des villes françaises

guide des plantes sauvages en ville

Et oui, tous les jours, même en ville, au milieu des gaz d’échappements, du béton et du goudron, la nature se manifeste… et pousse. Elle est très variée, colore notre vie quotidienne et intéresse les chercheurs.

C’est pour cela que l’on vous sollicite, vous, les urbains… à observer la biodiversité de votre rue… Non, vous n’avez pas besoin d’un master en biologie pour vous y coller… juste de bons yeux… de la rigueur et un manuel de survie pour vous aider.

Vous choisissez votre portion de rue, vous allez ensuite télécharger le formulaire de terrain et vous partez à l’aventure…
C’est, au début, difficile de distinguer toutes les différences entre les plantes, les herbes et les troncs… mais, avec de la persévérance, on y arrive… On vous demandera de différencier les pousses d’arbres (ou d’arbustes), des fougères (ou des prêles) et des graminées. Et de repérer les fleurs… N’ayez aucune crainte… un guide sauvages de ma rue vous indiquera tout.

Et si, ce que vous trouvez, n’est pas dans ce guide, n’hésitez pas à contacter l’équipe du projet… qui donnera votre nom à cette nouvelle variété (je blague !).

Il faudra ensuite enregistrer vos découvertes sur le site et vous aurez aidé l’humanité à dresser un portrait de notre flore urbaine.

L’expérience a déjà été tentée à petites échelles et, cette année, tous les habitants des villes de France peuvent sortir loupes et crayons pour mieux connaitre les végétaux de nos rues. Les résultats de cette expérience de science participative permettront de répondre à de multiples questions…

Les fleurs de banlieue sont-elles plus belles que celles du centre-ville… ?
– Les plantes préfèrent-elles les rues en bord de jardin public ou les abords des périph ?…
– ou encore les arbres poussent-ils plus vite sur la rive gauche ou sur la rive droite…
– Pourquoi les coquelicots aiment-ils le goudron ? (il y a aussi un concours de photos… étonnantes)

Bref… les citadins vont donner des chiffres et les chercheurs vont chercher…

Sachez encore que dans l’Ouest seules les villes de Vannes et Nantes ont commencé… Alors, à qui le tour ?

Partager :

4 réflexions au sujet de “Participez à une expérience scientifique en repérant les plantes sauvages… dans votre rue !”

  1. A partir de combien d’habitants on peut dire qu’on est urbain ? Parce que chez moi c’est 1400 âmes. Je peux dire ce qui traine dans ma rue, mais il est fort à parier que je retrouve ça dans le jardin.

    Répondre
  2. Je viens d’aller y jeter un oeil,pas beaucoup de villes chez moi,la plus proche ets a 300 kms .Bon,suis en village donc dans la rue il pousse beaucoup de choses ,même des fois du ble ou du colza entre le trottoir .

    Répondre
  3. C’est vrai que j’ai envie de savoir comment partciciper à cet observatoire ! L’idée d’avoir un guide des plantes sauvages de ma ville me plait bien, pour reconnecter les enfants à la nture, leur apprendre à reconnaitre les arbres, à distinguer les graminées, tout ca manque à la jeunsee d’aujourd’hui !

    Répondre
  4. Il y a de plus en plus d’experiences de ce genre, d’interet pour la science participative. L’idée de répertorier la flore de sa ville, dans les grandes villes, c’est bien. Qaund on voit ces champs enomres ou ne poussent plus que des céréales et ces fossés sans ^me, il faut peut être se dire que ce sont les villes qui vont réensemencer les campagnes en biodiversité ! Le mo,nde à l’envers ! ,

    Répondre

Laisser un commentaire