Les prunelliers sont ces petits arbustes qui peuplent les haies bretonnes … Il y en a partout… pour notre plus grand bonheur car ce prunellier est bien utile.
L’arbre est connu dès le néolithique (d’après l’historien Jean Delumeau, le nouvel âge de pierre dure, en Bretagne, de 3500 à 1800 avant JC). On a trouvé des noyaux dans les habitations de nos ancêtres.
Le prunellier fleurit entre mars et avril chez nous. A l’abri des épines, les fleurs sont toutes fragiles et délicates. C’est un parfum très doux qu’elles exhalent, une très légère fragrance d’une parfumerie de luxe. De très minces pétales blancs pour le bonheur des oiseaux et des insectes. Car l’arbre est dense et nos petits animaux peuvent s’y cacher facilement, y couver sans crainte et ce à l’abri des prédateurs.
L’arbuste est doté de maintes qualités : son écorce, par exemple, est un colorant naturel : elle servait à teindre en rouge la laine ou le lin.
Ses fleurs permettent de faire des infusions qui, dit on, purifient reins et vessie ou des huiles de massage qui aident à la digestion et au transit quand on se masse le ventre avec.
Mais en Bretagne, il est surtout connu et utilisé pour ses fruits : les prunelles qu’on peut cueillir à la fin de l’été dans les terres bretonnes et au début de l’automne sur la côte (le Cap Frehel est très bien achalandé!), servent à faire un alcool savoureux. Les Basques le vendent sous le nom de Patxaran, mais nous, les bretons, en faisons une boisson maison, presque traditionnelle…
On a domestiqué l’arbuste pour en faire un arbre à fruits, le prunier, qui lui aussi se décline en plusieurs types de prunes…
Lisez cet article en anglais : Prunus spinosa :a nice hedge tree
C’est un arbuste dont le temps de floraison est très court… Il ne faut pas la rater. les fleurs sont très délicates, ne les cueillez surout pas mouillées au risque de rater la préparation que vous voudriez faire.
Et puis cet arbuste est un paradis à lui seul pour les oiseaux. Vu sa densité et ses épines, ils ne craignent rien….
Une petite légende concernant le prunellier… Si vous avez des soucis avec le diable et souhaitez l’éloigner de votre maison, accrochez des branches de prunellier (elles sont pleines d’épines) aux quatre coins de chez vous. N’oubliez pas d’en mettre aussi au dessus de votre entrée. Le malin n’aime, n’aime pas du tout le prunellier… A bon entendeur !
Le prunellier est en fleurs partout sur la côte, j’habite sur la côte sauvage morbihannaise. Et tous les ans je récolte des lfeurs car les propriétés des prunelliers ne sont plus à la mode mais comme vous le rzappellez dans votre article, le prunelleir est bon pour les maux de ventre. Dans une itsane, en ajoutez quelques fleurs permet de modifier le gout de votre infusion. On a oublié toutes les proprietes naturelles de ces arbustes !!!! C’est aussi une magnifique haie fleurie qui peut être très repoussante parce que cet arbuste a de nombreuses épines, elle est jolie à l’oeil, utile puisqu’elle donne des fruits à l’automne, très utile pour les confitures mais très décourageante pour qui voudrait vous faire une petite visite opportune en passant par la haie du jardin !
Le prunellier qu’on appelle aussi l’épine noire est utile en phytothérapie. Comme toute plante naturelle, il faut se méfier du surdosage et bien respecter les doses justement. Il est considéré comme un très bon laxatif. Il faut se méfier des fruits qui sont très toxiques tant qu’ils ne sont pas mûrs. Attention donc avec cet arbre, on ne peut pas l’utiliser sans le connaitre !
le prunellier est un des arbres qui commence à fleurir dès la fin de l’hiver. Il est précieux pour les abeilles car ses fleurs blanches sont une des première source mellifère de la sortie de l’hiver, du début du printemps. On ne trouve pas souvent de miel de prunellier car il sert pour l’essentiel à nourrir les colonies d’abeille qui sortent de l’hiver et qui doivent tenir jusqu’au printemps jusqu’au mois de mai où les source de nourriture devienne plus nombreuses ! Le prunellier est aussi un abri (il a de nombreuses épines) pour les chenilles de nos futurs papillons !
Ma mère quand nous étions petite faisait des teintures à base de plantes, à base de produits naturels. Elle s’en servait pour teindre la laine. Je me rapelle qu’elle utilisaoit des pelures d’oignons (même dans les crevettes pour qu’elles ne percdent pas leur couleur)… je ne savais pas que l’écorce de prunelier pouvait faire la même chose !
Nous en Allemagne, on considère le prunellier comme la grand mère de la terre. C’est le prmier arbuste à se réveiller au printemps et à faire des fleurs et il ferme la saison puiqu’il est le dernier à faire des fruits qui font une délicieuse confiture !