Confiture de cornouillers, la cerise sauvage

Ca fait plusieurs années que je voulais faire de la confiture de ce petit arbre qui pousse près de chez moi. Un arbre, qui auparavant, était inaccessible. Il poussait dans une propriété privée, la Ville de Rennes, entourée d’une clôture ; avec l’aménagement des prairies, cette maison et son terrain ont été inclus dans le parc naturel. Il n’y a plus de barrière et on peut aller le voir sans problème.
Cet arbre, c’est le cornouiller sauvage, le cornouiller mâle. L’autre, le cornouiller sanguin, fait des plus petites baies noires. Le cornouiller sauvage (qu’on appelle aussi cornier ou fuselier) est un arbuste que l’on utilisait en lisière de forêt. Il produit des baies, qui ressemble à des cerises allongées (les Allemands l’appellent Kornelkirsche, kirsche signifiant cerise) charnues, longues et rouge-oranger. Riches en vitamine C, elles sont mûres autour du mois de septembre quand elles sont tombées à terre. C’est à ce moment-là qu’il faut aller les ramasser pour les transformer en confiture. Il ne faut surtout pas gauler l’arbre pour récupérer les fruits au risque de ne pas avoir de récolte l’année suivante. En effet, c’est à cette même période, que le cornouiller produit les futures fleurs pour l’année suivante.
Si les baies peuvent se manger crues, je les préfère en confiture. Il suffit de guetter la chute des fruits au sol pour aller les ramasser et les transformer en marmelade.

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La confiture de cornouilles, des baies de cornouillers
L’idéal est de commencer par ôter le noyau et de les faire éclater dans un fond d’eau. Quand les fruits sont bien ramollis, les passer au chinois. Peser le reste de pulpe et ajouter la moitié du poids en sucre. Refaire cuire une dizaine de minutes. Il faut qu’elle ait un peu épaissie. Verser dans des pots que vous avez ébouillantés et les retourner pour éviter l’air. Bonne dégustation.

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