Dans la série, je fais de la récup, et je réutilise ce que j’ai récupéré, il y a la matière première pantalon : pantalon de ville, de pyjama, d’enfant. Quand un pantalon lâche dans l’entrejambe, on peut le réparer. Mais ca sert de pantalon d’appoint quelques temps puis ca recasse. Alors on peut le donner et on sait qu’ils finiront en chiffon. On peut aussi décider de récupérer la matière première du pantalon. Le tissu d’un côté, la fermeture éclair de l’autre, les boutons peut être quand il y en a ou même l’élastique s’il est toujours vaillant. Et avec toute cette matière première, on attend le bon moment pour piocher dedans et s’en resservir.
L’élastique, par exemple, s’il est large, peut servir de trousse d’appoint. Qui n’a pas un petit carnet dans son sac pour faire des batailles navales quand le train est en panne, pour noter tout ce qu’on ne doit pas oublier, sa liste de courses, un nom de livre proposé par une copine, le titre d’un film entendu à la radio, une idée de cadeau pour le prochain Noêl ou le nom d’un site web de récup !
Et souvent le crayon, s’il existe, est perdu dans la grande besace. Pour ne plus avoir ce problème, on peut ré-utiliser l’élastique de son vieux pyjama et lui donner une seconde vie.
En procédant comme suit :
L’élastique doit être suffisamment long pour faire le tour du carnet ou du cahier (dans sa largeur et un peu plus) pour répondre à l’appel.
On chevauche les deux extrémités sur plusieurs centimètres et on crée des petites passages correspondant au gabarit d’un crayon, voire de deux ou même d’une gomme. On coud tout ça d’une main de maitre et hop, le carnet ne sera jamais plus tout seul.
On peut évidemment faire cela pour des cahiers d’écolier, ou des blocs de dessin, ou des carnets d’écriture et procéder de la même manière mais avec un élastique plus grand. Ce qui est important, c’est que l’élastique soit suffisamment large pour qu’il donne une certaine rigidité à cette trousse d’appoint.