L’Ouest de la France n’est pas productrice d’énergie… Alors les expériences pour rapprocher l’électricité des Bretons sont nombreuses…. Il y a eu Brennilis (une centrale nucléaire arrêtée depuis des années et qui attend toujours d’être démantelée …), il y a le barrage de la Rance (une usine marémotrice… qui fonctionne au gré des marées), il y aura bientôt les hydroliennes.
C’est le nouveau projet plus vert bleu d’ Electricité de France…
Une hydrolienne est une énorme turbine qu’on place au fond de la mer (cela ressemble à une éolienne mais qui fonctionne dans l’eau…) et qui doit générer de l’énergie. Avantage… elle fonctionne grâce aux courants et produit de l’électricité en continu (ou presque). La source est sûre et inépuisable. Les hydroliennes seront posées sur le sol marin, à des dizaines de mètres de fond (pas besoin de renouveler vos cartes marines… elles sont hors de portée de quille !).
Ce premier test se fera avec une hydrolienne au large de Paimpol. Le projet ensuite consistera à mettre en place la ferme qui sera constituée de 3 à 6 spécimens de plus grande capacité.
Pourquoi le littoral breton ?
Parce que le Breton en a bien besoin… Certes mais ce sont surtout les courants de la région qui sont l’atout majeur de la Bretagne car ils sont parmi les plus puissants d’Europe
Les autres projets
La France et l’Angleterre sont les pionniers dans l’hydrolien européen. Les Britanniques ont déjà (en mai 2011) immergée une hydrolienne au large de l’Irlande du Nord. Les Français testeront cette turbine pendant deux mois et en 2012, des hydroliennes d’une capacité plus importante devraient la remplacer.
D’autres idées autour de la mer sont aussi dans les placards cales…utiliser les marées… le vent du large ou encore dans les mers chaudes antillaises l‘énergie thermique des eaux des îles…
Une question… la maintenance… quand elle tombe en panne… il faut savoir plonger vite et nager profond… Mais même si les pannes seront surement plus difficiles à gérer que sur terre, cela restera toujours moins dangereux et moins cher qu’une centrale nucléaire et le stockage de ses déchets nucléaires sur des centaines d’années !
Très intéressant ton article , pourvu que ça marche , voilà encore une piste pour s’éloigner du nucléaire ! Bonne fin de journée !A bientôt !
A la télévision, cela avait l’air sympa comme source d’énergie.
Comme cela quand il n’y aura pas de vent pour produire de l’électricité avec les éoliennes, le courant marin prendra le relais.
Si ca fonctionne,pourquoi pas mais en principe ,on ne voit les defauts que lorsque ca fonctionne .C’est vrai que vous manquez d’energie en Bretagne,lorsque j’entends en hiver ,je suis gelée pour vous .Et c’est pareil,ca restera au fond de la mer,donc bref de toute maniere faut de l’energie donc faut tenter
Oh oui ! une alternative au nucléaire ! Espérons qu’il n’y ait pas trop de points noirs à ce projet…
Une très bonne idée, mais il faudra encore beaucoup de temps pour voire une énergie majoritairement renouvelable ….tant que l’argent l’emportera sur la raison !!!
bonne journée
pour te dire franchement , je préfère cela aux éoliennes , parce que je les trouve hideuses dans le paysage ..
Depuis le temps que je parle dans mon entourage que utiliser les courants marins étaient plsu écolo pour installer des turbines. Puisse se projet se réaliser rapidement, et en faisant attention là aussi aux fonds marins.
Une idée interessante, sans doute difficile à mettre à éxécution, mais il faut bien penser aux énergies d’avenir….
quelques personnes "hurlent" contre les éoliennes, ce que je comprend mal, je préfère voir dans le paysage des éoliennes plutôt que des pylones qui, eux, sont horribles !!
bonne journée
Dans le Monde du 7 avril, on apprend que le marché des éoliennes maritimes a été attribué à différents acteurs du secteur. Pour les Côtes d’Armor, c’est Iberdrola, un Espagnol, qui équipera le site avec des éoliennes d’Areva. La bataille a été dure entre les 3 concernés : EDf, GDF Suez et Iberdrola. Et entre les fabricants de tubines Areva et Alstom.
Iberdrola est très implanté en Grande Bretagne , le plus gros marché de l’éolien offshore. Il va pourtant falloir continuer d’affiner les études des vents et des sous-sols marins jusqu’en 2013 avant de finaliser les projets décidés. Qui ne verront peut être pas le jour. Même en Grande Bretagne 20 % des projets n’ont pas été réalisés « à cause des mauvaises conditions géologiques.