Donnez votre avis sur l’avenir du nucléaire en France sur https://nucleaire.vote/

Pour une fois qu’on nous demande notre avis ! Du 11 au 18 mars, on vote dans plusieurs lieux physiques en France et sur le net nucléaire vote, pour se prononcer sur l’avenir du nucléaire. Vous ne le saviez pas !Vos amis non plus ! Alors partagez l’info. On parle si peu du nucléaire dans les média français qu’on pourrait croire que tous les journalistes sont pro-nucléaires… Ou que le secteur de l’atome est anecdotique sur le territoire puisque nous ne possédons QUE 58 réacteurs en France !

Le nucléaire est partout en France

On a pourtant tous entendu parlé du nuage de Tchernobyl qui s’est arrêté aux frontières allemandes mais c’était en 1986,en URSS ! Depuis les frontières se sont ouvertes et quand en 2011, on a su que la radioactivité de Fukushima allait survolé l’Europe, on a prévenu les habitants !


Le nucléaire, c’est comme la mondialisation, toute la planète est concernée !
Mais moins la France. Quand on sait que les zones à évacuer en cas d’incidents sont de 100 km… On cherche les zones sans risque !

Les centrales vieillissent et sont rafistolées régulièrement pour parer au plus pressé. La dette d’EDF s’élève à plus de 60 milliards (autrement dit, ca fait des années qu’on ne paye pas le vrai prix de l’énergie nucléaire) alors on fait des économies. Sur la cuve de l’EPR de Flamanville qui n’est pas aux normes, sur l’emploi massif de sous-traitants moins formés (et donc moins chers), sur le stockage des déchets nucléaires dont on ne sait que faire…

Un accident nucléaire a des conséquences pour toujours. Tchernobyl, c’était pourtant au siècle dernier (1986), n’en finit pas de faire parler de lui. La preuve, on vient d’envelopper le réacteur d’un sarcophage de béton prévu pour 100 ans en attendant qu’on trouve de nouvelles solutions. Malformations et cancers résistent pourtant bien dans la zone

En 2011, Fukushima nous a cruellement rappelé les dangers de la radioactivité. Un pays sérieux pourtant le Japon, qui a été lui aussi dépassé par le problème. On a modernisé les liquidateurs. Ce sont aujourd’hui des robots, qui essayent de parer au minimum mais dont l’espérance de fonctionnement dans les radiations n’est pas long. Plusieurs d’entre eux n’ont pas réussi à finir leur job ! Paix à leur moteur !

Et on ne sait toujours pas quoi faire des centaines de m3 d’eaux radioactives qui servent à refroidir les installations. Ca c’est pour la centrale.
Les anciens habitants, eux, ont été bannis à jamais de leur terre
. Les éleveurs, les paysans, ceux qui vivaient du territoire ne pourront jamais reprendre leur activité. Ni demain, ni leurs enfants, ni même leur descendance sur plusieurs dizaines de générations. Les femmes de Fukushima, en pleurs, ont demandé à leurs filles de ne pas avoir d’enfants….
Le premier ministre Naoto Kan, en poste au moment de l’accident, est devenu un anti-nucléaire convaincu, il sillonne le monde pour rappeler que nous ne maîtrisions toujours pas cette énergie et ses conséquences.
Le coût actuel de la catastrophe est estimée à 177 milliards d’euros (le budget annuel de la France avoisine les 370 milliards.) C’est aussi le double de ce qui avait été estimé quelques années tôt. Et l’état cherche à minimiser les indemnisations des déplacés des communes et les inciter à se réinstaller. Quitte à tolérer des niveaux moyens d’exposition aux radiations 20 fois plus élevés qu’ailleurs.  Quant aux 50 milliards d’euros pour la décontamination de la zone autour de Fukushima, on n’en parle même pas.

Qui peut encore dire que le nucléaire permet une énergie à bas coût ?

La terre contaminée ne guérit pas, il lui faut attendre l’extinction « naturelle » de la radioactivité qui ne se compte pas à l’échelle humaine mais à l’échelle des astres. Notre planète Terre a mis des millions d’années à éteindre sa radioactivité naturelle et la vie n’a pu naître qu’après…

En France, heureusement on ne parle jamais ou si peu de ce qui fâche. Qu’un employé de centrale s’il veut avoir des enfants doit le faire vite après son embauche, qu’il y a régulièrement des incidents invisibles inodores et incolores qui contaminent l’environnement autour des centrales…. , que les différentes période de canicule et de sécheresse mettent en péril de plus en plus fréquemment le refroidissement des réacteurs,, que, que…

Si un réacteur lâchait le long de la Loire, ce sont les vignobles, les châteaux, toute une partie de la richesse touristique française qui serait abandonnée à jamais. Si ça lâche le long du Rhône, il faudra oublier le ski (mais ca c’est pas trop grave) et la Ruhr lyonnaise qu’il faudrait évacuer, si cela touchait le bassin parisien dans un pays jacobin comme le notre, le pays s’arrêterait et si, et si, et si… En cas de problème toute la France serait touchée. Et ce pour des années. Vos petits enfants seront plein de malformations tout comme leurs descendances. Et vous, vous mourrez d’un bon cancer …

Alors plutôt que de tenter le diable qui a déjà frappé aux portes de certaines de nos centrales vieillissantes, commençons déjà par arrêter d’en construite. L’EPR de Flamanville est non seulement une vraie catastrophe financière (de 3, 4 milliards on en est à 10,5 ) mais un vrai danger public.


Et puis malheureusement une centrale ne disparaît pas avec l’arrêt de son réacteur
. Il faut ensuite gérer le démantèlement et les « déchets radioactifs à faible, moyenne et longue durée de vie » (d’une dizaine d’années à un millier). Juste un exemple Brennilis, la centrale bretonne fermée depuis 1985, est toujours en cours de démantèlement… 0n ne sait quoi faire de ces fameux déchets nucléaires… Même en arrêtant aujourd’hui les centrales, on a encore des dizaines d’années de travail et de recherche pour rayer de la carte leurs existences.

Alors toute cette semaine vous pouvez donner votre avis sur la politique nucléaire française. On ne vous l’avait encore jamais demandé alors profitez-en. Rendez vous sur nucléaire vote https://nucleaire.vote/. Et même si c’est un parti qui le propose, (la France insoumise pour ne pas le nommer) mais on n’a pas besoin d’être leur copain, ni besoin d’être encarté pour participer. On peut se rendre dans un bureau physique ou sur le net. N’oubliez pas que votre décision aura des conséquences sur des dizaines de générations… A moins qu’on ne se décide vite et qu’on envoie tous nos déchets pour toujours sur Mars ! Ca couterait peut-être pas plus cher !

Les sources :

https://www.capital.fr/economie-politique/les-derives-dedf-dans-le-nucleaire-vont-faire-exploser-notre-facture-1248876

https://www.franceinter.fr/sciences/cuve-de-l-epr-de-flamanville-l-incroyable-legerete-d-areva-et-edf
http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/04/26/a-dampierre-avec-les-nomades-du-nucleaire_1510216_3244.html
https://www.20minutes.fr/monde/diaporama-11073-photo-998297-tchernobyl-30-ans-apres
http://www.liberation.fr/planete/2017/02/16/fukushima-puits-sans-fond_1549006
https://www.la-croix.com/Monde/Asie-et-Oceanie/L-impossible-retour-evacues-Fukushima-2016-03-11-1200745967
http://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2014/04/09/nucleaire-voyage-au-pays-de-la-dose_4398075_3208.html
https://www.ouest-france.fr/auvergne-rhone-alpes/ain/centrale-nucleaire-du-bugey-des-associations-portent-plainte-pour-fuite-radioactive-5612360
http://ecologie.blog.lemonde.fr/2011/05/16/la-secheresse-menace-le-bon-fonctionnement-des-centrales-nucleaires

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